20.6.2011

bonjour,

Aujourd'hui j'écris en français car pouvoir le parler est un de mes rêves depuis longtemps et cela va bien avec le thème de cette texte.

Il me reste seulement deux semaines ici, au Québec. En août les prochains dix mois me semblaient très longues et je suis encore d'accord; le jour où il pleuvait et je suis arrivée au Canada est comme une partie d'une autre vie. Tant de choses m'ont arrivées et en même temps elles m'ont changée que je ne sais plus qui je suis. Je ne peux probablement pas dire qu'avant je savais plus qui est la vraie moi mais c'est sûr que j'avais plus d'idée qu'aujourd'hui. Au début les choses n'étaient pas de choses très heureuses. Je me sentais comme jamais avant; j'était toute seule, je ne pouvais pas m'exprimer. J'étais perdue et souvent je pensais: pourquoi? Pourquoi est-ce que je suis partie de ma vie que je tant aimais, à une place inconnue où il faut que j'apprenne à la commencer de zéro?

Les jours, les semaines avançaient et j'ai eu des petits rayons de soleil; ils ne luisaient pas complètement, mais ils me donnaient de l'espoir. Même aux moments difficiles je ne considérais jamais au retour; j'aurais trop regretté plus tard. Finalement je me sentais assez bien, le changement de l'endroit apportaient de nouvelles choses. Et là, la moitié m'a frappée et j'ai réalisé que mon séjour était long mais en même temps, si court. J'avançais et j'étais contente; quand même je sentais que quelque chose me manquait, que ma vraie vie m'attend en Finlande. Je m'amusais mais j'avais hâte d'y retourner.

Je ne sais pas qu'est-ce qui s'est passé entre ce sentiment-là et aujourd'hui, mais je n'ai plus de hâte. Bien que je l'aime tellement, maintenant c'est ma "vraie vie" qui me fait peur. Je me sens bien ici, je même pense en français et je connais cette ville comme mes propres poches. J'ai des vrais amis que j'aime et qui m'aiment, et que je ne veux pas laisser. Je vois comment mon monde dans mon pays a changé depuis que je suis partie, et plus important, je vois comment j'ai changé de la personne qui j'étais il y a dix mois. J'ai grandi, j'ai vécu. J'ai appris à vivre ici, pas toute seule mais presque. Je vois plus qu'avant.

Mes deux petites semaines me semblent comme du sable qui tombe entre mes doigts. Pourtant je sais que le repart est inévitable. Pour cela je vais vivre chaque grain de ce sable, puis, je rapprendra à vivre, encore.


Kokeilin tämän kääntämistä Googlen avulla. Kielen laatu ja lauseiden rakenne ovat huonoja, mutta saatte varmaan pointin selville. Ja käytinpä sanakirjaa muuten vain parin sanan suvun tarkistamiseen.

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